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Open : L’autobiographie d’André Agassi

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Ressources de la vidéo :

Transcription texte (littérale)

J’expérimente un nouveau format de vidéo dans lequel je vais partager des livres que j’ai lus récemment et qui m’ont inspiré, mais d’une manière différente que celle que je fais d’habitude. A savoir, en lisant des passages que j’ai soulignés, qui m’ont interpellé quand j’ai lu ce livre.

L’autobiographie d’André Agassi « Open » est une des meilleures autobiographies que j’ai lues.

Je pense que dans ma hiérarchie personnelle, je mettrais « Total Recall » d’Arnold Schwarzenegger tout en haut. Et juste en dessous, celle d’André Agassi, « Open ».

André Agassi est un des plus grands joueurs de tennis non seulement des années 80, mais aussi 90 et 2000. C’est un des rares joueurs à avoir exercé aussi longtemps.

C’est vraiment quelqu’un qui a performé, qui a duré beaucoup plus longtemps que la plupart de ses compétiteurs, qui a eu des périodes de haut et de bas même à un point où à un moment, il a pris de la drogue et a dû mentir auprès du comité qui avait détecté qu’il avait pris de la drogue.

« Je pense que ce n’est pas un hazard que le tennis utilise le langage de la vie. Avantage, service, faute, rupture, “love”, les éléments de base du tennis sont ceux de la vie quotidienne, car chaque match est une vie en miniature. » Citation tirée du livre Open d’André Agassi

Aujourd’hui, il fait partie des meilleurs tennismen de tous les temps. Donc, c’est très intéressant ce qu’il a fait pour non seulement avoir une vie à succès, mais aussi être heureux parce qu’évidemment, une vie comme ça demande beaucoup de sacrifices.

Le premier passage que j’ai souligné, en partant de l’édition anglaise et que je fais une traduction en temps réel, c’est : « Je suis un jeune homme relativement parlant, 36 ans, mais je me lève comme si j’en avais 96. Après trois décades à courir, à m’arrêter brusquement, à sauter très haut et à atterrir durement, mon corps ne se sent plus comme mon corps, en particulier le matin. »

À un moment, André Agassi avant de faire des matchs devait se faire faire des injections de cortisone dans le dos, sinon il avait tellement mal au dos qu’il ne pouvait pas jouer.

« Le tennis est un sport dans lequel vous parlez à vous-même. Aucun athlète ne se parle à eux-mêmes comme les joueurs de tennis. Les joueurs de baseball, les golfeurs, les goals se parlent à eux-mêmes bien sûr, mais les joueurs de tennis se parlent vraiment et ils se répondent. »

Dans le deuxième passage qui m’a interpellé, il dit : « J’ai gagné 869 matchs dans ma carrière, c’est quand même pas mal. Je suis le cinquième meilleur joueur de tennis de tous les temps. Et beaucoup de ces matchs étaient gagnés pendant la douche de l’après-midi. »

La couverture du livre Open d'André Agassi
La couverture du livre Open d’André Agassi

Dans ce passage, il explique qu’il se prend une douche avant les matchs et que c’est là où il va visualiser comment il va gagner le match. Il va s’affirmer à lui-même que c’est un champion. Et d’après lui, il estime que la plupart de ses matchs ont été gagnés pendant cette douche.

Le père d’André Agassi lui-même était un confectionneur de cordes de raquette. C’est comme ça qu’il a été initié au monde du tennis.

Son père avait accès aux plus grands champions et aux courts. En plus, il lui a fait un entraînement vraiment très dur pour un enfant à un âge très, très jeune.

Il a fait appel à un Tchécoslovaque appelé Roman qui prenait les raquettes qu’on lui fournissait, les raquettes étaient standards. Il enlevait tous les fils et mettait ses propres fils avec un cordage et un niveau de serrage qui était très spécifique. Roman est le meilleur et il a besoin de l’être.

« Un travail sur les cordes fait toute la différence dans un match, et un match fait toute la différence dans une carrière, et une carrière peut faire la différence dans un nombre incroyable de vies. » Quand André Agassi a dit cela, ce n’est pas pour rigoler.

« N’oubliez pas ceci. Retenez-le. C’est la seule perfection qui existe, la perfection d’aider les autres. C’est la seule chose que nous pouvons faire qui ait un sens durable. Voilà pourquoi nous sommes ici. Pour que chacun se sente en sécurité. » Citation tirée du livre Open d’André Agassi

On voit qu’il s’est attaché à des détails auxquels la plupart des gens ne pensent pas. Sans doute qu’il y a beaucoup de champions de tennis qui sont au courant de l’importance des cordes de raquettes et peut-être qu’eux aussi font appel à leurs propres Roman. Mais quelque chose d’intéressant qui distingue finalement l’état d’esprit d’un athlète de la personne normale, c’est qu’il va vraiment aller chercher toutes les choses possibles.

Peut-être même parfois des choses qui relèvent de la superstition, deux millimètres de différence entre la victoire et la défaite parce que parfois les matchs, ça se joue à un point. Et un point parfois, ça se joue à deux millimètres si la balle est dehors ou à l’intérieur.

Et là, ce qui est intéressant, c’est qu’André Agassi n’a pas besoin de faire d’effort particulier pour avoir cette différence dans son match. Il a juste besoin de faire appel à celui qu’il considère comme le meilleur, qui va faire le boulot pour lui.

Donc, on a aussi cette démarche d’externalisation et de trouver des leviers externes à sa propre performance pour réussir.

« A chaque fois que je sors une raquette de mon sac et que je joue dans un match, la tension des cordes peut valoir des centaines de milliers de dollars. »

Et du coup, comme il joue pour sa famille, sa fondation de charité, son école, chaque corde est comme un câble dans un moteur d’avion.

La manière dont il pense est très intéressant. Il voit chaque détail comme étant des effets de levier supplémentaires qui peuvent impacter des vies.

Il n’est pas juste en train de jouer au tennis ou de se prendre la tête sur des cordes. Il est en train de déterminer le destin de milliers de personnes.

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Ensuite, il parle d’un match où non seulement son adversaire était blessé, mais lui aussi était blessé.

Il dit : « J’abandonne toutes mes pensées de subtilité et de stratégie. Je dicte à moi-même les fondamentaux. Quand vous jouez alors que vous êtes blessé et que la personne est blessée – c’est à propos de l’instinct et des réactions – ça ne sera pas du tennis, mais un pur test de volonté. Plus de feintes, plus d’astuces, plus de jeux de jambes, rien que de la volonté pure. »

Il dit qu’il voit son adversaire, Márcos Baghdatis, qui a des crampes et qui s’assoit. Et le passage que j’ai souligné, c’est le suivant : « Grande erreur, l’erreur d’un jeune homme. Ne vous asseyez jamais quand vous avez une crampe. »

Voilà encore une fois le type d’expérience qu’on peut obtenir après avoir joué des tas et des tas de matchs.

« Quand vous savez que vous venez juste d’encaisser le meilleur coup de l’autre gars et que vous êtes toujours debout et que le gars le sait, vous lui arrachez le cœur. En tennis, c’est la même règle.

Attaquez la force de l’adversaire. Si l’adversaire fait les services forts, enlevez-lui son service. Si c’est un joueur de puissance, soyez plus puissant que lui. Si c’est un maître dans un autre coup, soyez fier de cet autre coup, cherchez-le jusqu’à ce qu’il haïsse ce coup ».

Ça, c’est très intéressant aussi au niveau de la psychologie qu’il a pour battre l’adversaire.

Pour la prochaine citation, on passe directement du chapitre deux au chapitre neuf. Là, il parle du fait qu’il a été très critiqué dans les médias pendant un moment.

« Mais personne ne peut me préparer aux batailles avec les médias parce que ce n’est pas vraiment une bataille, c’est un massacre.

Tous les jours amènent son lot d’articles anti Agassi dans un autre magazine ou un autre journal : un commentaire d’un collègue joueur, une diatribe d’un journaliste sportif, une nouvelle pièce de diffamation présentée comme une analyse psychologique. »

L'auteur du livre Open André Agassi lors de sa première victoire Grand Slam à Wimbledon en 1992
L’auteur du livre Open André Agassi lors de sa première victoire Grand Slam à Wimbledon en 1992

C’est très intéressant parce que même des mecs qui sont aussi top qu’Agassi se font à un moment lyncher dans les médias. En tout cas, tout le monde ne se fait pas lyncher. Mais tout le monde, et vous pouvez même chercher des personnes les plus saintes du monde comme mère Teresa, à un moment, elles se font critiquer.

Parfois, il y a une spirale des critiques qui est déclenché dans les médias. Un article en amène un autre, et puis en amène un autre. Personne n’est à l’abri.

Ça fait peur, c’est normal. Le fait que vous subissiez aussi les critiques vous range immédiatement dans le club des gens qui se bougent, dans le club des gens qui agissent.

Ça ne veut pas dire que toutes les critiques sont infondées. C’est juste dire que la plupart des critiques en général le sont, de ma propre expérience personnelle, de l’expérience aussi de nombreux entrepreneurs, artistes, sportifs, y compris les athlètes de très haut niveau comme André Agassi.

C’est vraiment une constante dans toutes les biographies que vous pouvez lire : celle de Schwarzenegger, Agassi, etc.

(En passant, je vous aussi à lire mon analyse du livre Total Recall.)

Même si vous lisez des biographies très anciennes, par exemple les histoires parallèles de Plutarque qui justement met en parallèle la vie d’un grec et d’un romain qui étaient célèbres dans leur temps et qui ont accompli de grandes choses, c’est systématique. Il n’y a personne qui n’échappe à ça.

N’ayez pas peur de la critique. Comprenez qu’elle fait partie intégrante de chaque succès et sachez que la très grande majorité des gens n’en meurent pas évidemment.

Ensuite, il parle aussi du type d’incompréhension qu’on peut avoir dans le grand public quand on est un personnage qui est autant exposé.

Il explique qu’il a fait une pub pour Canon à l’époque, pour un appareil photo. Pendant qu’il est en train de tourner la pub, le réalisateur lui dit un truc qui n’était pas prévu : Est-ce que tu peux dire « Image is everything », « l’image, c’est tout » ?

En fait, il sort d’une Lamborghini. Avec ses lunettes noires, il fait « l’image, c’est tout ».

Après, il y a sa copine qui vient le chercher qui lui a dit : ça veut dire quoi d’après toi ? Et il dit : Je n’en sais rien, c’est pour une pub.

La pub a tourné beaucoup dans la télé au point que c’est devenu un slogan pour les gens.

Il écrit : « Du jour au lendemain, le slogan est devenu synonyme avec moi. Les journalistes sportifs ont lié ce slogan à ma nature profonde, à mon moi essentiel.

Ils disent que c’est ma philosophie, ma religion et ils prédisent que ça va être mon épitaphe. Ils disent que je ne suis rien que de l’image. Je n’ai aucune substance puisque je n’ai gagné aucun slam.»

À l’époque, il n’avait pas gagné de slam encore.

C’est un exemple d’incompréhension. À partir du moment où vous touchez des gens, à partir du moment où vous communiquez avec un public, forcément obligatoirement, il y a une partie des gens qui ne vont pas comprendre votre message.

Vous connaissez cet entonnoir qui est classique. Il y a ce que vous dites, ce que les gens entendent, ce que les gens comprennent et ce que les gens retiennent. Au final, on estime qu’il y a une déperdition de 80-90 % entre ce que vous voulez dire. D’abord, il y a même ce que vous voulez dire et ce que vous vous dites.

Entre ce que vous voulez dire et ce que les gens retiennent, ce n’est pas la fin du monde. André Agassi n’en est pas mort. Ça ne l’a pas empêché de se concentrer sur l’essentiel, à savoir devenir un meilleur joueur de tennis pour pouvoir changer la vie des centaines ou des milliers de personnes qui comptaient sur lui.

Ensuite, André Agassi fait une rencontre très importante pour le reste de sa carrière. Il rencontre un entraîneur sportif qui s’appelle Gil.

En fait, il parle de Gil. Il dit : « Gil me donne un très rapide aperçu des mécanismes de mon corps, de la physique et de l’hydraulique et de l’architecture de l’anatomie humaine.

Pour comprendre ce qu’il a besoin et ce qu’il n’a pas, vous devez être en partie ingénieur, en partie mathématicien, en partie artiste. »

J’ai trouvé ça beau. Je voulais le partager avec vous.

Le passage que je vais vous citer maintenant est très intéressant parce qu’André Agassi parle de toutes les choses que Gil lui a apportées. Notamment, André Agassi dit à Gil : « Mon ancien coach me faisait courir le long d’une colline pour booster mes performances physiques ».

Et là, Gil regarde Agassi et voici ce qu’il lui dit : « La manière dont je vois ton sport, ce n’est pas à propos de courir, c’est à propos de démarrer et s’arrêter, construire les muscles nécessaires pour démarrer et s’arrêter. »

Je trouve ce passage fascinant parce que ça nous enseigne deux choses :

– un bon coach peut faire toute la différence dans votre succès dans n’importe quel domaine.

– un bon coach va avoir l’analyse toute bête ultra simple, mais qui fait toute la différence parce que vous pouvez passer des heures et des heures à dépenser de l’énergie, des efforts pour pas grand-chose si vous n’avez pas la bonne analyse au départ.

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« Une victoire ne vous fait pas sentir aussi bien qu’une perte vous fait sentir mal, et la bonne sensation ne dure pas aussi longtemps que la mauvaise. » Citation tirée du livre Open d’André Agassi

C’est intéressant ce que dit Gil à André Agassi : « Mais, ça ne sert à rien de courir quand tu fais du tennis. Non, en tennis, tu ne cours pas. Tu démarres et tu t’arrêtes tout le temps. Ce n’est pas les mêmes muscles quand tu fais un footing pendant une heure. »

Évidemment, il a raison. Mais le problème, c’est que son coach sportif avant et tous les coachs sportifs qu’il a eus jusqu’au moment où il rencontre Gil, n’ont pas eu cette analyse.

Ils lui ont fait faire des exercices standards que tout le monde fait. Mais ils n’ont pas vraiment fait une analyse personnelle du problème en lui disant : voici les muscles que tu dois construire et, du coup, les exercices que vous devez faire.

Et ça fait toute la différence. C’est l’analyse 20/80. Quels sont les 20% d’actions qui ont apporté 80% de résultats ?

Mais là, André Agassi ne veut pas de 80% évidemment, il veut 150%.

Il va faire plusieurs analyses de 20/80 en éliminant les choses qui ne sont pas utiles pour lui. Là en l’occurrence, prise de conscience : « Ça ne sert à rien de courir, je vais juste apprendre à développer d’autres muscles. »

Ensuite, il parle toujours de Gil parce que ça a vraiment été une rencontre déterminante dans sa carrière. Il dit que Gil s’occupe de tout. Il mesure tout : son rythme cardiaque, son poids, ses voyages, tout.

Il dit : « Gil était comme Michelangelo qui jaugeait un bloc de marbre, mais il n’était pas repoussé par mes défauts. C’était comme Léonard de Vinci qui écrivait tout dans ses carnets.

Je voyais dans les carnets de Gil, dans la précaution qu’il a avec eux, dans le fait qu’il ne rate jamais un jour pour prendre ses notes dans son carnet que je l’inspire et ceux-ci m’inspirent. »

« Je l’inspire et cela m’inspire ». Voilà ce que dit André Agassi. Le fait qu’il inspire Gil l’inspire.

C’est vraiment très intéressant la relation, la symbiose qui se crée entre le coach et le sportif.

Ensuite, il y a une petite anecdote marrante. Il dit : « Je comprends qu’il y a une taxe sur tout aux États-Unis. Maintenant, je découvre que ceci est la taxe sur le succès dans les sports, quinze secondes de temps avec chaque fan », puisqu’après chaque match, des fans veulent un autographe. Ils veulent lui parler, ils veulent lui serrer la main. Il ne peut pas s’en aller comme ça en les laissant bredouilles.

André Agassi fait aussi une rencontre déterminante dans sa vie. C’est un coach de tennis qui s’appelle Brad.

Quand il a eu le premier entretien avec lui pour décider s’il va le prendre ou pas, il lui demande d’analyser son jeu.

Brad est, lui-même, un joueur de haut niveau de tennis et il lui dit : « En gros, vas-y, explique-moi. D’après toi, d’après ton analyse, qu’est-ce qui ne va pas dans mon jeu, qu’est-ce que je dois faire pour l’améliorer ? »

Ce coach aussi va apporter une analyse pertinente que l’autre n’avait pas. Il dit à André Agassi : « Tu essaies toujours d’être parfait et tu es toujours en dessous de la perfection. Et ça détruit ton esprit. Ta confiance est temporaire et le perfectionnisme, c’est la raison. Tu essaies d’être gagnant sur chaque balle alors que juste être consistant, juste vraiment basiquement consistant, ça serait suffisant pour que tu gagnes 90% du temps. »

Là, il parle du perfectionnisme d’André et à quel point, ça mine ses résultats.

Ce qu’il dit, c’est : « André, tu essaies tout le temps de faire le meilleur truc et du coup, tu te mets trop la pression et tu loupes des balles que tu ne devrais pas louper. Plutôt que d’essayer de faire une balle super top, fais juste une balle moyenne.

« Libéré de l’idée de gagner, je joue instantanément mieux. J’arrête de penser, je commence à ressentir. Mes tires deviennent une demi-seconde plus rapides, mes décisions deviennent le produit de l’instinct plutôt que de la logique. » Citation tirée du livre Open d’André Agassi

Le fait que tu fasses une balle moyenne, tu auras moins de pression. Ça sera plus facile pour toi de les faire.

Et sur le long terme, tu vas avoir plus de victoire avec ça que si tu essaies toujours de faire la balle parfaite. Du coup, tu auras un taux d’échec important par rapport à cela.

Et comme c’est très difficile aussi de faire une balle parfaite, tu te flagelles comme ça tout le temps. Ça mine ta motivation et ton état d’esprit. »

Et Brad dit quelque chose d’autre de super intéressant à André : « Attaque les faiblesses de ton adversaire. Tu n’as pas besoin d’être le meilleur du monde à chaque fois que tu es sur le court de tennis. Tu dois juste être meilleur que ton adversaire.

Au lieu que toi, tu essaies d’avoir le succès, essaie de le faire échouer. Ou mieux, laisse-le échouer. C’est juste une question de pourcentage et de chance. »

André explique ensuite dans la suite du livre qu’au début, il avait de moins bon résultat parce que ça demandait du temps de s’adapter à cette nouvelle philosophie.

Quand il a commencé à vraiment la mettre en pratique, il a eu effectivement de meilleurs résultats qu’avant.

Encore une fois, c’est l’intérêt d’avoir un super coach qui va analyser vos forces et faiblesses et vous dire exactement ce qu’il faut faire.

André commente par rapport à ça. Il dit : « Je trouve de la paix intérieure dans la remarque de Brad sur le fait que le perfectionnisme, c’est volontaire.

Le perfectionnisme, c’est quelque chose que je choisis et ça me ruine. Et je peux choisir quelque chose d’autre. Je dois choisir quelque chose d’autre.

J’ai toujours supposé que le perfectionnisme, c’était comme les cheveux que je perdais ou mon problème de dos, une part inhérente de moi ».

C’est là qu’il se rend compte qu’il peut changer les choses et que c’est juste une question de personnalité.

Ensuite, André parle du fait qu’il a atteint un de ses objectifs, à savoir d’être classé joueur numéro un parce que tous les tennismen ont un classement. Ils savent quelle est leur position par rapport au classement mondial. Il n’avait jamais été numéro un de tennis.

Vous pouvez très bien gagner Wimbledon ou Roland Garros et ne pas être classé premier joueur parce qu’il y a d’autres critères. C’est sur pas mal de matchs. Vous pouvez perdre plein de matchs et être bon pendant juste une compétition. Ce n’est pas pour autant que vous allez être classé premier.

Quand il devient premier, il se rend compte que ça ne lui apporte absolument aucune joie. Il s’en fout complètement d’avoir fait ça.

Il dit : quelle serait l’objectif qui va vraiment m’exciter, qui va vraiment me motiver, qui va me donner la force de continuer ?

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Et c’est là qu’il se rend compte que ce qu’il a vraiment envie de faire, c’est de gagner les 4 grands slams, les 4 grandes compétitions de tennis les plus prestigieuses. Jusque-là, il n’avait pas réussi à gagner les 4.

Il dit : « C’est cela que je veux vraiment faire. »

André Agassi interviewer par la vedette américaine David Letterman lors de la tournée promotionnelle d'Open
André Agassi interviewer par la vedette américaine David Letterman lors de la tournée promotionnelle d’Open

Il dit quelque chose de très intéressant : « En fait, je me suis autorisé à être distrait par les journalistes sportifs et les fans qui ne comprennent pas qu’ils comptent le nombre de matchs qu’un joueur a gagnés et qu’ils utilisent ce nombre faussé pour jauger de son importance et de son héritage. »

« Ce n’est pas cela qui compte. Ce qui compte pour moi, c’est de gagner ces 4 tournois prestigieux. »

Tomber dans un objectif qui est celui qui est socialement accepté, celui que la plupart des gens estiment comme étant le plus désirable alors qu’au fond de nous, ça nous laisse simplement vides, et que ce n’est pas ça qu’on veut.

Et il faut le réaliser. Il y a eu cette réalisation. Il a dû attendre d’atteindre cet objectif pour avoir cette réalisation et faire ce travail sur lui-même pour comprendre ce qu’il voulait vraiment et que c’était plus important que ce que le reste du monde voulait pour lui.

Ensuite, il fait un voyage en Afrique du Sud et il va faire un safari dans la forêt.

Il voit plein d’animaux sauvages comme il y en a beaucoup en Afrique. Et il dit : « Je sentais les paysages et la nature qui nous parlaient. Tous ces animaux qui démarraient leur journée dans un monde extrêmement dangereux exsudaient un calme incroyable et l’acceptation. Pourquoi vous ne pouvez pas l’accepter aussi ? »

Ensuite, il rencontre Nelson Mandela. Ils discutent un peu. Puis après, il assiste à un discours de Nelson Mandela.

Voici ce qu’il dit à propos de Mandela : « Finalement, Mandela parle de la route qu’il a traversée. Il parle de la difficulté de tous les voyages humains. Et pourtant, il dit qu’il y a de la clarté et de la nobilité dans juste le fait d’être un voyageur sur son propre chemin.

À propos d’un match, je veux gagner. Je suis fou de gagner. Ça ne me ressemble pas de vouloir gagner autant. D’habitude ce que je ressens, c’est un désir de ne pas perdre. »

Puis, il dit : « J’ai été acclamé par des milliers de personnes, conspué par des milliers de personnes. Mais je ne ressens rien d’aussi mal que les propres conspuations que j’ai dans ma tête, 10 minutes avant de dormir. »

Il dit aussi qu’il y a deux types de joueurs :

– les joueurs qui jouent au-dessus de leur jeu, c’est-à-dire ils sont meilleurs que ce qu’ils devraient être parce qu’ils ont le bon état d’esprit ;

– les joueurs qui jouent en dessous de leur jeu, c’est-à-dire les joueurs qui, par manque d’état d’esprit, manque de concentration, sont en dessous de leur capacité réelle.

Il se décrit très clairement comme un joueur qui joue en dessous de son jeu et il parle d’un match où il rencontre quelqu’un qui, il le sait intrinsèquement, est moins bon que lui. Et comme cette personne joue mieux que son jeu et que lui joue moins mieux que son jeu, il se fait battre.

« Ce que vous ressentez n’a pas d’importance à la fin; c’est ce que vous faites qui vous rend courageux. » Citation tirée du livre Open d’André Agassi

Enfin, le dernier passage que j’ai souligné parle de sa mère qui a été toujours une figure très calme, en opposition vraiment très frontale par rapport à son père qui est quelqu’un d’assez violent, brutal.

Sa mère, malheureusement, a un cancer. Elle commence à expliquer à son fils tout ce qu’elle fait pour endurer le cancer.

Il se rend compte que quand elle lui parle de cela, quelque part, elle recherche un peu qu’on la félicite pour cela.

Et là, il dit : « J’ai toujours pris pour acquis que ma mère voulait qu’on la prenne pour acquis, qu’elle soit fondue dans l’environnement. »

Il se rend compte qu’en fait, ce n’est pas vrai.

Ça, c’est très intéressant. Peut-être que vous pouvez faire ça avec vos parents aussi.

Peut-être que vous connaissez quelqu’un dans vos proches dont vous avez l’impression que cette personne veut qu’on tienne pour acquis que c’est un roc solide, qu’elle est calme, qu’elle est là et qu’elle se fond dans l’environnement. Peut-être que ce n’est pas le cas. Peut-être que vous prenez pour acquis le fait qu’elle veut ça pour acquis, alors que ce n’est pas vrai.

Le petit guide pratique du livre Open : L’autobiographie d’André Agassi

Les cinq parties principales du livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi

1. Sa raison de jouer au tennis

2. Un parcours de solitude

3. La volonté du père

4. De belles rencontres…

5. Présentation de l’éditeur

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi ?

Paru pour la première fois en version anglaise en 2009 aux éditions le Plon, le livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi qui retrace le parcours et la vie de l’un des athlètes les plus célèbres de notre époque et l’un des tennismen les plus doués de sa génération a connu un succès phénoménal auprès du public.

2. Quel est l’impact du livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi?

Même si vous n’êtes pas passionné par le tennis, cet ouvrage va vous inspirer, car il dépasse largement les terrains de jeu, les matchs et les entrainements. C’est le parcours hors du commun d’un grand athlète de notre époque qui a choisi de changer le monde par son succès.

3. À qui le livre Open : L’autobiographie d’Andre Agassi s’adresse-t-il ?

Cet ouvrage est destiné à tout le monde en général et en particulier aux entrepreneurs, aux hommes d’affaires et à tous ceux qui veulent lancer des projets extraordinaires.

4. Qu’est-ce qui fait l’importance d’un joueur de tennis d’après Andre Agassi ?

D’après l’auteur, ce n’est pas le nombre de matchs qu’un joueur a gagné qui compte pour lui, mais ce qui compte pour lui, c’est de gagner ces 4 tournois prestigieux. »

5. Quels sont les différents types de joueurs qui existent d’après l’auteur ?

Andre Agassi pense qu’il y a deux types de joueurs : les joueurs qui jouent au-dessus de leur jeu et les joueurs qui jouent en dessous de leur jeu

Les qualités du succès versus les qualités de l’échec

Les qualités du succèsLes qualités de l’échec
Être motivéÊtre démotivé
Avoir la rage de vaincreSe laisser dominer
S’entraîner régulièrementNe pas s’entraîner régulièrement
Avoir un bon coachAvoir un mauvais coach
RéussirÉchouer

Qui est Andre Agassi?

Andre Agassi : Auteur du livre le livre Open : L’autobiographie.

De son vrai nom André Kirk Agassi, Andre Agassi est né le 29 avril 1970 à Las Vegas. Joueur professionnel de tennis d’origine américaine, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps, remportant plusieurs titres dont soixante en simple sur le circuit ATP, dix titres majeurs incluant huit titres de Grand Chelem. Il est le seul joueur de l’histoire à avoir remporté les sept titres les plus prestigieux du tennis en simple messieurs : les quatre tournois du Grand Chelem, la médaille d’or olympique, les Masters et la Coupe Davis. Il a choisi de changer le monde en retraçant toute sa vie et son parcours dans son autobiographie intitulé ‘’ Open : L’autobiographie d’Andre Agassi’’ 

3 commentaires
  1. Le format est intéressant du fait qu’il y a aussi la transcription texte de la vidéo en dessous de celle-ci.

    Par contre, j’ai écouté les 23’44 et c’est un peu long. Un format de 15 mns (me) conviendrait bien.

    En tout cas, la biographie de ce grand champion que j’adorais est très inspirante (je regardais souvent ses matchs à Roland Garros… en rentrant des cours).

    Bonne journée à Londres.

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