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Le mythe de l’entrepreneur – The E Myth

Pourquoi la plupart des petites entreprises ne sont pas rentables et que faire?

Si vous préférez la vidéo au texte, j’ai préparé une chronique illustrée du livre LE MYTHE DE L’ENTREPRENEUR (the E Myth) en vidéo 🙂 :

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Transcription texte (littérale) de la vidéo :

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog « Des livres pour changer de vie ».

Dans la chronique vidéo d’aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre qui est extrêmement, qui était extrêmement important pour moi, presque autant que « La semaine de quatre heures » dont je parle à tout bout de champ. Et ce livre, c’est tout simplement « The E Myth ». Donc « The E Myth » (Le mythe de l’entrepreneur) de Michael Gerber, ça s’écrit « Gerber » en français, ce n’est pas très joli, mais en tout cas, c’est un auteur américain qui s’appelle Gerber et voilà. « The E-Myth Revisited », c’est une deuxième édition d’un premier livre. Excellent, excellent livre.

e-myth le mythe de l'entrepreneur revisité - - Michael Gerber

J’ai lu Le mythe de l’entrepreneur juste après « La semaine de quatre heures » parce que c’est un des premiers livres que Tim Ferriss recommande à la fin de son propre livre.

Alors je peux vous dire que quand j’ai lu « La semaine de quatre heures », je me suis pris une claque magistrale. Je veux dire, j’étais entrepreneur depuis 8 ans quand j’ai lu « La semaine de quatre heures » et ça a changé ma vision de l’entrepreneuriat en deux jours. Je crois que j’ai lu « La semaine de quatre heures » en un week-end si je me rappelle bien, et je me suis dit : waouh ! C’est incroyable qu’un livre… comme je suis entrepreneur depuis 8 ans, il y ait un livre qui arrive à changer ma vision de l’entrepreneuriat comme ça.

Et donc je me suis rué sur le livre Le mythe de l’entrepreneur que recommande Tim Ferriss à la fin de « La semaine de quatre heures », et j’ai dû le lire une semaine ou deux après et bam ! Une deuxième claque tout aussi magistrale. Je peux vous dire que deux baffes comme ça, dans un intervalle aussi rapproché, ça laisse les joues un petit peu en feu. Tout simplement parce qu’à l’époque où j’ai lu « La semaine de quatre heures », et ensuite « The E-Myth », j’étais dans ma première entreprise de services informatiques, une entreprise que j’ai créée à 19 ans, qui a été une formidable aventure. Je veux dire créer son entreprise à 19 ans, c’est extraordinaire, ça m’a apporté énormément de choses, et voilà.

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Au bout de plusieurs années, je commençais à en avoir un petit peu assez de cette entreprise parce que tout simplement je travaillais trop. Je travaillais facilement 60, 70 heures par semaine dans cette entreprise. Au début, ça ne me dérangeait pas du tout parce que j’étais tout feu tout flamme, mais voilà au bout d’un moment, vous pouvez imaginer que c’est un petit peu lassant d’avoir ce déséquilibre aussi important entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Quand j’ai lu « The E-Myth », je me suis pris une claque magistrale parce que ça décrit exactement le problème que j’avais dans mon entreprise. Et non seulement ça décrit, mais en plus, l’auteur me disait quand je le lisais : « Exactement de A à Z, voilà ton problème et comment t’en sortir. » mais aussi : « Ne t’inquiète pas, t’es pas le seul. Quasiment tous les entrepreneurs ont le même problème. »

Et là, je peux vous dire que je me suis pris une énorme baffe parce que moi j’imaginais que c’était un problème que j’avais, qui n’était pas du tout universel, que ça tombait sur moi et que les autres entrepreneurs avaient un équilibre plus important entre leur vie professionnelle et personnelle. Et le grand moment de du livre Le mythe de l’entrepreneur c’est finalement de se rendre compte que tout vient de l’approche qu’on a par rapport à son business.

En fait, Michael Gerber explique dans son livre Le mythe de l’entrepreneur qu’il y a une différence entre travailler dans son entreprise et travailler sur son entreprise. Quand j’ai lu ça la première fois, j’ai fait « quoi ? » et je pense peut-être que vous vous posez la même question à ce moment-là, mais comment ça « travailler dans ou sur son entreprise » ? C’est quoi la différence ?

En fait, la différence vient de l’approche. Pour Michael Gerber, il y a plusieurs manières de créer une entreprise. Il dit : la plupart des personnes qui créent leur entreprise la créent de la mauvaise manière. C’est-à-dire qu’ils ne créent pas leur business, ils créent leur emploi.

Alors, créer son emploi, c’est très bien, c’est déjà mieux qu’être au chômage ou même être salarié. C’est déjà pas mal. C’est ce que j’ai fait quand j’ai créé ma boîte, quand j’ai créé mon emploi, mais ça induit tout un tas de problèmes qui sont décrits dans Le mythe de l’entrepreneur.

Quand on crée un emploi, en fait, on parle de ses compétences techniques. C’est-à-dire OK, on va dire moi par exemple, je suis compétent en informatique, je vais créer une entreprise de services informatiques. Moi je suis compétent en plomberie, j’ai été plombier pendant 10 ans, je vais devenir moi-même plombier, mais indépendant, etc. Donc, on part de ses compétences techniques et on assume qu’en fait quand on va créer notre entreprise, on va juste pratiquer notre métier comme avant.

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Le problème, c’est que c’est vrai en partie seulement puisque le problème c’est que quand on crée une entreprise, on devient aussi dirigeant. On devient gérant d’entreprise. Et ça, ça implique tout un tas de compétences qu’on n’avait pas dans notre métier avant, qu’on n’a pas dans notre compétence intrinsèque. Ça demande d’avoir des compétences en gestion financière, en stratégie, en marketing, en management éventuellement, en recrutement, etc. Et tout ça fait qu’en général, les personnes qui créent leur entreprise comme ça en ayant une approche technique à la base, et bien, ne gèrent pas leur entreprise de la manière la plus optimale possible.

Parce qu’évidemment, ils sont à la fois au four et au moulin. Ce sont des hommes-orchestres qui essaient de tout faire à la fois. Ils peuvent avoir quelques employés, mais de manière générale, ils ont beaucoup de mal à déléguer. C’était exactement mon cas. Ce qui explique qu’en général ce sont des personnes qui travaillent énormément et qui n’ont pas forcément de revenus mirobolants surtout si on divise leur salaire par le nombre d’heures travaillées à la semaine par exemple.

Michael Gerber explique tout ça en détail, il explique aussi dans ce livre qu’il y a une autre approche qui est celle de l’entrepreneur réel qui ne veut pas créer son emploi, mais veut créer une entreprise qui tourne sans lui. Et la différence est fondamentale. Fondamentale. C’est la même différence qu’entre un homme-orchestre qui essaie de jouer tous les instruments à la fois et un chef d’orchestre qui, lui-même, ne joue d’aucun instrument, mais qui fait en sorte que tous les membres de son orchestre jouent d’une manière harmonieuse pour produire quelque chose de beau, d’agréable, de même performant.

Et voilà. C’est ça. C’est la grande clé de Le mythe de l’entrepreneur que tous les entrepreneurs devraient lire sans exception. Comme « La semaine de quatre heures », ce livre-là, vous devriez absolument le lire.

Alors malheureusement, il y a eu une traduction en français dans les années 90 qui est aujourd’hui complètement épuisée, impossible de la trouver, donc il vous faut le lire en anglais.

Si vous ne savez pas le lire en anglais, et bien il est temps de vous y mettre. De toute façon, vous vous coupez d’une source énorme de savoir pour votre carrière d’entrepreneur si vous ne lisez pas de livres en anglais, donc pourquoi ne pas commencer par celui-là qui se lit vraiment très simplement et qui est extrêmement intéressant. Je veux dire, ce livre-là met une claque à tous ceux qui ont déjà été entrepreneurs et qui, dans 95 % des cas, se retrouvent dedans.

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D’ailleurs, le titre du livre c’est « The E Myth », c’est-à-dire le mythe de l’entrepreneur. En disant voilà, on se dit que : on a ce mythe de l’entrepreneur. L’entrepreneur est libre, il est indépendant, etc. Le problème c’est que la plupart du temps, certes, il n’a pas de patron, mais ses clients sont des dictateurs, son entreprise c’est une prison qu’il s’est construite lui-même. Et du coup, l’entrepreneur, souvent, il n’est pas si libre que ça.

Et il a dit : on peut utiliser son entreprise pour se créer sa liberté, mais il faut le faire d’une manière très intelligente. Et voilà, Le mythe de l’entrepreneur explique tout en détail. Donc, voilà.

Vraiment un livre que je vous recommande, n’hésitez pas à l’acquérir et à vous-y essayer même si vous ne savez pas encore lire en anglais. Si vous avez un niveau d’anglais à peu près au niveau lycée, ça devrait suffire pour que vous commenciez ce livre. Après, vous utilisez un dictionnaire et ça sera une excellente initiation pour vous.

Les 5 principes du livre le E-myth Le mythe de l’entrepreneur revisité :

  1. Le principe de la vie : votre entreprise est un moyen de tirer le meilleur parti de votre vie. C’est plus qu’un travail que vous avez créé, mais plutôt quelque chose qui vous servira.
  2. La loi de l’objectivation : considérez votre entreprise comme une entité a part entière distincte de vous, comme un produit, afin de pouvoir la réinventer. Il s’agit de regarder votre entreprise de l’extérieur et de la regarder de manière objective.
  3. Travailler A votre entreprise, et non DANS elle : l’entreprise dans son ensemble est le produit, pas les choses ou les services que l’entreprise produit. Vous devez vous concentrer au développement de votre entreprise, et non pas simplement l’utiliser pour lancer des produits ou des services.
  4. Systématisation : percevez votre entreprise comme un système intégré. Le système fait le travail et les gens exécutent le système.
  5. Cycle de développement de l’entreprise : la tâche de l’entrepreneur est de voir au développement continu de l’entreprise grâce au processus continu d’innovation, de quantification et d’orchestration.

Bon voilà, « The E-Myth » de Michael Gerber.

Merci d’avoir regardé cette vidéo. À très bientôt pour de nouvelles aventures.

Avez-vous lu le livre le E-myth Le mythe de l’entrepreneur revisité ? Combien le notez-vous ?

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Je vous recommande de consulter mon article Quels sont « Les TOP LIVRES appréciés par les entrepreneurs ?« 

15 commentaires
  1. Bonjour Olivier, Merci pour ce conseil. Je vais prendre le temps de lire ce livre et suivre ton conseil. A bientot, Fatiha

  2. Bonjour Olivier,
    Merci pour rappel ! Je crois que tu avais déjà parlé de ce livre, c’est seulement aujourd’hui que cela fait tilt ! Il est sur mon kindle au même titre que la semaine de 4 heures qui a effectivement été aussi une révélation pour moi… Marianne

  3. Moi qui ai toujours cherché à faire en sorte que mon entreprise ne m’emprisonne pas, quitte à faire moins de CA, ce livre résume donc très bien ma pensée. Enfin, comprenez ici le mot « pensée » comme « tentative » car la réussite est ici chaque jour remise en cause.

    En tout cas Olivier, merci pour ce résumé clair et instructif 🙂

  4. Merci encore pour ce merveilleux rappel.Mais pourquoi ne traduirais tu pas ce livre en francais.Je suis certain que les francais apprecieront.J’ai lu ce livre il y a de cela 4 ans en anglais,j’ai egalement le audiobook,et il faut dire que ca reste effectivement un classic.Il permet de distinguer l’entrepreneur,du tacticien et de l’opérationnel.Livre fortement recommendé,d’ailleur Gerber a sorti un nouveau livre, j’ai malhereusement oublié le titre :p

  5. Bonjour Olivier, cette vidéo m’a apporté beaucoup,ne serais ce que pour bien comprendre la difference entre: travailler sur son entreprise et dans son entreprise, il faut croire qu’il y avait encore quelques ambiguïtés dans ma tête.

  6. Salut Olivier,

    Je suis en train de le lire! Il est super, surtout la première partie. Il m’a vraiment fait comprendre que pour qu’une entreprise dure, il faut se mettre à travailler « sur » son entreprise. C’est ce que je suis entrain d’apprendre et je trouve cela super, de plus en plus motivant!
    A bientôt,
    sarah

  7. Salut Olivier,

    Je suis en train de le lire! Il est super, surtout la première partie. Il m’a vraiment fait comprendre que pour qu’une entreprise dure, il faut se mettre à travailler « sur » son entreprise. C’est ce que je suis entrain d’apprendre et je trouve cela super, de plus en plus motivant!
    A bientôt,
    sarah

  8. Bonjour Olivier,

    tout comme toi, j’ai été marqué par le livre de Tim Ferriss.
    Concernant the E Myth, il faudra effectivement se mettre à l’anglais. D’ailleurs à ce propos, je remarque que lorsque l’on lit ne serait ce qu’un seul livre en anglais, on fait des progrès durables. Même des semaines après avoir lu, notre niveau n’est plus le même.

    à bientôt!

    Pascal

  9. Comme par hasard je me suis retrouvé sur votre blog et je decouvre un monde ou on ne parle que entrepreneriat…j’en suis ravi. Merci pour les recommendations.

  10. Merci cher Olivier pour ces explications. Un formateur vient de recommander ce livre à la fin d’un webinaire. En recherchant la version numérique, en attendant de l’avoir en papier, je découvre ton blog et ces témoignages sur le livre E- MYTH. J’ai hâte de le parcourir.
    A très vite

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